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Utilisation de musique – rémunération équitable

Campagne SUISA avec Melanie Oesch et Aliose

Campagne SUISA avec Melanie Oesch et Aliose
Les artistes membres de SUISA Melanie Oesch ainsi que Alizé Oswald et Xavier Michel (Aliose) sont les ambassadrices et ambassadeurs de cette nouvelle campagne.
Photo : Dominic Brügger
Texte de Giorgio Tebaldi
SUISA lance une campagne nationale sur les réseaux sociaux, les plateformes d’actualités et à la radio. Le message est simple: la musique a une valeur – et toute personne qui l’utilise en dehors du cadre privé doit en rémunérer les auteurs/trices.

SUISA collabore avec des créatrices et créateurs de musique comme ambassadrices et ambassadeurs de cette campagne: en Suisse alémanique, il s’agit de la compositrice, yodleuse et chanteuse Melanie Oesch, et en Suisse romande du duo Aliose, formé par Alizé Oswald et Xavier Michel. Tous trois sont membres de SUISA.

Dans des interviews vidéo, Melanie Oesch et Aliose montrent le travail, la passion et la discipline qui se cachent derrière chaque chanson – et pourquoi une rémunération équitable pour l’utilisation de la musique devrait aller de soi.

La musique, c’est du travail – pas une évidence

Pour ces ambassadrices et ambassadeurs, une chose est claire : le succès musical demande beaucoup de travail. Depuis son enfance, Melanie Oesch monte sur scène et compose de nouveaux morceaux avec sa famille. «Il faut beaucoup de persévérance», dit-elle. «Il faut suivre sa propre voie et s’y tenir sur le long terme.»

Aliose souligne également que la passion ne suffit pas: «Composer exige de la discipline et de l’endurance», explique Xavier Michel. Le succès n’est pas arrivé du jour au lendemain, mais grâce à d’innombrables heures de composition, d’écriture et de répétition.

Tous deux sont d’accord: créer de la musique est un véritable travail, qui demande du temps, de la créativité, de la discipline et de l’engagement – et ce travail doit être rémunéré en conséquence.

Pourquoi SUISA est indispensable

La composition et l’écriture ne sont rémunérées que lorsque la musique est diffusée ou utilisée – par exemple à la radio, lors de concerts ou comme musique d’ambiance dans les commerces, restaurants ou bureaux. Garantir que les créatrices et créateurs reçoivent de l’argent pour ces utilisations est la mission centrale de SUISA. Elle gère les droits d’auteur pour le compte des artistes et redistribue les recettes perçues lorsque la musique est utilisée en dehors du cadre privé.

«SUISA sait quand et où nos chansons sont diffusées», explique Melanie Oesch. Alizé Oswald ajoute : «Grâce à SUISA, nous pouvons continuer à créer de la musique et à la partager avec le public.»

Pour les propriétaires de magasins, de restaurants ou de bureaux, il serait impossible d’obtenir individuellement les droits pour chaque morceau. SUISA regroupe ces droits sous forme de licences couvrant presque tout le répertoire mondial de musique.

L’équité grâce à une licence musicale

En Suisse et au Liechtenstein, quiconque utilise de la musique en dehors du cadre privé a besoin d’une telle licence, c’est-à-dire d’une autorisation délivrée par SUISA. Cette obligation est ancrée dans la loi sur le droit d’auteur. Le montant des redevances et les conditions applicables sont régis par des tarifs.

Pour la diffusion de musique d’ambiance, c’est le Tarif commun 3a (TC 3a) qui s’applique. En Suisse, environ 100’000 entreprises possèdent déjà une licence SUISA selon ce tarif. Cependant, beaucoup ignorent encore qu’elles en ont besoin ou ne comprennent pas pourquoi elles doivent payer une redevance pour la musique diffusée dans leurs locaux. Pourtant, c’est simple et juste : tout comme l’éclairage, les plantes, les tableaux ou d’autres éléments de décoration, la musique contribue à créer une bonne ambiance pour les clientes, clients, collaboratrices et collaborateurs.

87 francs sur 100 vont aux créatrices et créateurs

Avec une licence SUISA, les entreprises participent à une démarche équitable : en 2024, sur 100 francs encaissés, SUISA en a redistribué environ 87 directement aux créatrices et créateurs de musique ainsi qu’aux maisons d’édition dont les œuvres ont été utilisées. Pour des artistes comme Melanie Oesch, Alizé Oswald et Xavier Michel d’Aliose, les revenus issus de SUISA constituent une part substantielle de leur revenu.

Avec cette campagne, SUISA souhaite sensibiliser les commerces, restaurants, bars et autres entreprises au fait que l’utilisation de musique dans un établissement implique aussi de rémunérer les autrices et auteurs. Après tout, on utilise le fruit de leur travail : la musique. Et cela ne peut pas être gratuit.

Annoncer l’utilisation de musique

Toute personne qui utilise de la musique en dehors du cadre privé peut l’annoncer ici:
www.suisa.ch/musique-de-fond

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